Je vous fais lire une nouvelle que j'ai écrit il y a quelques années déjà (donc veuillez être indulgeant pour le fond et la forme également ...)
Je préfère vous prévenir que c'est un style que j'appelerai "romantisme-érotisme".
J'attends bien évidemment vos commentaires pour savoir si cela vous a plu ainsi que vos réactions...
[P.S. "Q." étant un homme et "A." étant une femme.]
Q. Qu'est ce que j'ai hâte d'avoir mon permis, imagine ...
Je viendrai te chercher en douce un soir, tu sortirais discrètement. On irait sur la côte en voiture, rien que toi et moi. On s'arrêterait face à la mer, puis je couperai le moteur, j'éteindrai les feux et la lumière intérieure. Je pencherai alors le dossier de ton siège et t'embrasserai avec le bruit des vagues s'écrasant contre la falaise.
J'aurai mon permis cet été, il fera donc assez chaud pour qu'on entrouvre les fenêtres, sans compter nos chaleurs corporelles ... On aura pour seul bruit celui de la nature côtière ... Je t'embrasserai passionnément et te ramènerai sur moi, je respire ton cou, mes mains baladeuses caressant ton corps cambré ...
A. ... Tes mains baladeuses caressant mon corps cambré, et par la passion de nos baisers, je ne me sentirai plus moi-même, plongée dans le bonheur d'être loin de tout, seule avec toi. Je t'embrasserai follement sur ton cou, ta nuque et ton torse, ma bouche descendant peu à peu ...Tout en mettant mes mains dans tes cheveux ...
Q. Tu descends peu à peu ... Ta bouche contre mon torse, je suis tout à toi, je recule mon siège pour que tu continues à me rendre fou ... Puis je te prends de force et te mets sur la banquette arrière pour m'occuper de toi ... Intégralement ...
A. ... Intégralement, tu commenceras par m'embrasser la poitrine puis mon corps s'échauffera de plus en plus, tes baisers descendraient jusqu'à mes jambes entièrement à toi ... Plus l'envie du corps de l'autre s'élèva en nous, plus les vagues se heurtèrent de plus en plus violemment aux falaises ... Le peu d'air qui entra dans la voiture nous ramènera à la réalité, l'espace d'un instant par les frissons que nos deux peaux confondues sentiraient...
Q. Nos frissons ne nous laissant pas le choix, nous sommes alors obligé de rester coller pour se tenir chaud ... Mes baisers et mes caresses parviennent à intensifier et saccader ta respiration, ce qui me rend euphorique ...
A. Ton euphorie fut partagée... Le silence aurait pu être présent en cette chaude nuit d'été mais nos respirations ainsi que quelques légers soupçons de nos deux voix, qui témoignaient de notre plaisir commun, rendirent ce silence impossible... Plus rien ne pouvait nous arrêter, nous nous sentions invulnérables lorsque nous étions réunis ! Nos deux bouches se mélangeaient de nouveau ainsi que mes jambes perdues dans les tiennes, et nos deux corps se frôlèrent à tour de rôle...
Q. Après s'être tout dit à l'aide d'un seul regard... La douceur laissa place à l'agitation et à l'excitation pure... Pendant que j'ôte ton haut, tu t'empresses de ton côté de déboutonner alors ma chemise, puis, nos pantalons ne mirent pas long à se faire éjecter de la voiture... Je prends à nouveau possession de toi... Tes jambes font alors le tour de mon bassin...
A. Plus rien ne faisait obstacle à nos corps... Mes jambes entourèrent encore ton bassin qui me semblait brulant... Je pouvais encore entrevoir à travers les buées, les feuillages s'agiter autour de nous... Comme si la nature partageait ce moment. Mais j'étais bien trop occupée, mon esprit était ailleurs... Mes jambes ne cessèrent de te caresser ainsi que mon bassin collé au tien. Au milieu de nos désirs, je te glissais un "je t'aime" qui voulait tout dire... Ton odeur, ta chaleur, tes mains, j'oubliais tout, sauf nous deux, plus important que jamais ...
Q. Étant surexcité par tes gémissements, ton visage souriant, tes mains faisant des traces sur les vitres pleines de buées et ton corps plus cambré que jamais, je devins de plus en plus virulent dans mes mouvements... Ton corps se crispa alors et tes mains s'agrippèrent à mon dos tout transpirant...
A. Mes mains ne te lâchèrent plus... Mais voulant à tout prix prendre de nouveau ton emprise, je te mis alors sur le dos et me posa sur toi, je fermais les yeux profitant de chaque instant... L'excitation fut si forte que ma bouche mordilla ton épaule... Tu en faisais de même, le plaisir était partagé ! Mon cœur s'emballa, je ne contrôle alors plus rien ! Seul toi peut me contrôler...
Q. Tu te dressas alors sur moi exerçant toujours le même va-et-vient qui n'en fini plus, mes mains te tenaient par le bassin tandis que les tiennes étaient postées sur mon torse, le plaisir était tel que nos cris respectifs s'intensifièrent, et, comme ayant perdu les muscles de ton cou et de ta nuque, ta tête bascula en arrière, tu as la bouche grande ouverte...
